Loire à Vélo : préparation et quelques bonnes astuces

Au sommaire :
1- Choisir son itinéraire
2- Planifier son projet
3- Cartographier son parcours
4- Lire son itinéraire en chemin
5- Matériel à emporter
6- Repérage des points d’eau

1- Choisir son parcours 

Notre projet a pris forme lors de la période de confinement (en mars). Obligés de rester chez nous pour des raisons sanitaires, nous nous sommes plongés, avec mon mari, dans les récits et les témoignages passionnants des voyageurs à vélo. La sensation de liberté que nous procuraient nos lectures, nous ont donné envie de réaliser une aventure similaire dès qu’il en serait possible. Le parcours de la Loire à vélo a plus particulièrement attiré notre attention. Celui-ci semblait le plus adapté à nos envies et à notre niveau (débutants en cyclotourisme). Nous avons donc opté pour cet itinéraire grâce aux critères suivants : itinéraire bien balisé, dénivelé faible, paysages majoritairement au bord de la Loire et du canal, de nombreux campings sur le chemin et découverte des magnifiques châteaux…. 

Château de Sully-sur-Loire

Débutant en cyclotourisme ? Concernant notre pratique du vélo, nous utilisons notre deux roues au quotidien pour les déplacements domicile-travail mais cela ne représente qu’une dizaine de kilomètres par jour. Durant la préparation du voyage, nous nous sommes alors demandés comment serait-il possible de parcourir 50 km ou plus par jour et durant plus d’une semaine ? Nous avons donc compté sur le faible dénivelé et notre “patrimoine sportif” pour remplir ce challenge. Autrement dit, nous n’avons pas roulé davantage avant de partir. J’aurai d’ailleurs l’opportunité de détailler plus amplement l’état de notre forme physique durant le voyage dans les prochains articles mais je peux déjà vous dire que nous n’avons pas eu l’impression d’avoir manqué d’entraînement. Les kilomètres les plus difficiles étaient toujours les premiers et les derniers de la journée. Le vent de face a aussi été une épreuve où il a fallu se dépasser

Véloroute le long de la Loire (après Sully) où le vent de face commençait grandement à se faire sentir



2- Planifier son projet 

Afin d’évaluer les kilomètres et le temps nécessaire pour réaliser ce projet, je me suis aidée de plusieurs outils numériques  🛠 :

France vélo tourisme répertorie l’ensemble des véloroutes de France. Sur ce site, il est possible entre autres de se renseigner sur les différentes étapes d’une véloroute (kilomètres, difficulté, dénivelé, commerces, marchés, hôtels, campings, lieux à visiter…) ; de s’informer sur la préparation d’un voyage à vélo et de calculer un itinéraire. Grâce à ce site en libre accès, je me suis rendue compte que nous ne pourrions pas faire le parcours en entier de Nevers jusqu’à St Brévin-les Pins et qu’il nous faudrait “optimiser” notre itinéraire. Mon mari ayant prévu de prendre deux semaines de vacances, un trajet d’environ 570 km environ entre Nevers et Nantes nous paraissait faisable. Cette destination était aussi la destination idéale puisqu’une partie de ma famille habitent dans les environs.

⚠ Attention,  le sens de votre parcours est à ne pas négliger. En effet, comme expliqué,  nous avons choisi de faire la véloroute de Nevers jusqu’à Nantes puisque nous avions un objectif « familial », c’est à dire d’Est en Ouest. Cependant, d’après les témoignages des gens rencontrés sur la route et comme nous l’aurons constaté sur place, le vent souffle toujours d’Ouest en Est et peut parfois être source de démotivation lorsqu’on le prend de face ! Il est donc très important de bien réfléchir au sens de son itinéraire.

Pour cibler nos “points d’intérêt « , je me suis renseignée sur le site de France Vélo Tourisme et nous avons ensuite sélectionné les châteaux que nous souhaitions visiter en consultant les sites internet. 

NB : l’émission « La carte au trésor » se déroulant dans les châteaux de la Loire a également été une bonne source d’inspiration. 

Au final, nous voulions visiter  : Chenonceau, Chambord, Chevergny, Villandry, Blois et Azay-le-Rideau.

D’autres châteaux valent aussi le détour comme le Clos Lucé, Rigny-Ussé ……

My Loire Valley est d’ailleurs un site très intéressant pour connaître les coins sympa

Page d’accueil du site My Loire Valley déjà très prometteuse je trouve !



3- Cartographier son parcours

Pour commencer à cartographier notre parcours, j’ai d’abord téléchargé le tracé principal de l’EV6 depuis le site de FVT , en cliquant sur l’itinéraire de “ La Loire à vélo” apparaissant sur la carte d’accueil puis en cliquant sur “télécharger le tracé GPX” comme ci-dessous : 

J’ai ensuite importé (transféré) ce tracé sur le site “All Trails” où il est nécessaire de se créer un compte pour pouvoir l’utiliser gratuitement (une application était également disponible). 

Pour importer un tracé, il suffit de créer une carte (ou en reprendre déjà créée) et de cliquer sur “charger le fichier”(voir ci-dessous) :

j’ai ensuite ajouté des Waypoints (point de cheminement) sur la carte pour situer des lieux ou détails importants ( châteaux , commodités , coups de cœur….).

Attention toutefois de ne pas inscrire trop de Waypoints par carte, car le fichier devient facilement lourd et certains Waypoints peuvent disparaître sans raison ou faire bugger votre machine. Pour éviter cette anomalie,  j’ai donc créer 3 cartes en les répartissant par secteur.

Exemple d’itinéraire avec waypoint sur All Trails

 Par la suite j’ai tracé des itinéraires annexes pour rejoindre les châteaux un peu excentrés du parcours principal en cliquant sur “dessiner un itinéraire”. Ainsi il m’était possible d’évaluer les kilomètres supplémentaires à parcourir pour rejoindre ces monuments.

All Trails

Attention, pour les itinéraires créés à partir de cartes ! Il est nécessaire d’être vigilant lorsque l’on crée soi-même un itinéraire.  Les routes les plus courtes ne sont pas franchement les meilleures à emprunter (dénivelé important, trafic fort, état de la route…). Pour ce cas précis des châteaux “en dehors” de la Loire, des itinéraires cyclables existent et sont indiqués. Ils sont souvent plus longs mais plus sécurisés que les grandes voies plus directes. Après avoir vécu l’expérience des grandes routes départementales qui mènent aux châteaux, je ne peux que vous recommander de les emprunter. Je détaillerai l’itinéraire emprunté dans mes prochains articles.

Carte issue du site France Vélo Tourisme

Si vous souhaitez tout de même tracer votre propre chemin, il est possible de le dessiner grâce au site “brouter.de”.  Il peut être configuré pour des trajets pour cyclistes et propose des itinéraires passant par les pistes cyclables (quand cela est possible). Une fois l’itinéraire dessiné, le site affiche le nombre de kilomètres et le temps “estimatif” pour les parcourir (à prendre avec un certain recul : n’oublions pas les côtes, les pauses “pipi”, les prises de photos, les emplettes, les temps de découverte de paysages et le temps pour se laisser vivre tout simplement…). Par cet outil, il est également possible d’importer (transférer) des tracés “extérieurs” ou d’exporter (enregistrer) le tracé créé pour l’utiliser sur un autre logiciel ou application par exemple. 

Carte issue du site brouter.de

J’évoquerai les détails des itinéraires annexes que nous avons empruntée dans mes prochains articles. 



4- Lire son itinéraire en chemin

  • L’application Maps.me comme préférence 

Une fois la préparation de notre itinéraire aboutie. Il nous a fallu trouver un moyen pour pouvoir consulter celui-ci durant notre périple. (En vérité, c’est très bien indiqué si vous suivez la Loire à vélo mais dans le doute, j’ai préféré disposer d’une carte  ^^’ ).

Il est possible d’utiliser l’application “All Trails” durant le voyage : elle est pratique , donne la possibilité de se situer et d’enregistrer son parcours. Le souci, c’est qu’il est nécessaire d’avoir un très très bon réseau pour que le fond de carte s’affiche. Ce qui n’est pas le cas lorsque l’on est à l’extérieur en général.

De ce fait, il m’a été conseillé d’utiliser l’application “Maps.me “. Elle est gratuite, sous réserve que vous acceptiez ses conditions générales…Cette application présente un bon fond de carte qui s’affiche rapidement.

Pour importer mon itinéraire sur Maps.me, créé depuis “All Trails”, voici comment j’ai procédé :

1- Sur All Trails, cliquer sur “Télécharger les itinéraires “

2- Sélectionner le format “ Google Earth KML” et télécharger le fichier

All Trails

3- Envoyer le fichier téléchargé sur votre téléphone (mail, drive, cloud, transfert usb….)

4- Télécharger l’application “Maps.me “ sur votre téléphone 

5- Ouvrer le fichier sur votre téléphone. Selon les appareils, le fichier s’ouvrira automatiquement sur Maps.me 

NB: Les itinéraires annexes et les Waypoint que vous aurez configuré sur All Trials, apparaîtront également dans Maps.me 



5- Le matériel à emporter

Beaucoup de blogs comportent déjà des articles détaillant le matériel emporté et utilisé durant les voyages à vélo.

Notre liste de matériel est disponible en téléchargement ici : lien tableur

Nous avons choisi de ne pas investir dans du matériel “haut de gamme” puisqu’il s’agissait de notre premier voyage à vélo et que nous avions conscience de devoir laisser notre matériel sans surveillance lors des différentes visites. Ce choix a forcément eu des conséquences sur le poids et le volume de nos chargements. Avec du recul, nous avons trouvé notre équipement plutôt confortable, même s’il aurait sans doute pu être allégé. 

Retours sur le “gros” matériel : 

  • les sacoches : Nous avons acheté des sacoches jumelles d’occasion se fixant sur le porte-bagages arrière. Elles sont plutôt volumineuses et étanches. Nous souhaitions être autonomes durant le voyage (excepté pour l’alimentation), Nous avions donc pris du matériel pour cuisiner, nous laver, réparer les vélos et bien sûr des vêtements. Pour les affaires plus personnelles, nous avions aussi des sacoches de 12 litres au niveau du guidon avec une pochette transparente sur le dessus pour y glisser une carte ou un téléphone. J’avais personnellement cousu un bouton pour fermer cette poche et éviter que mon téléphone ne tombe. La capacité de ces sacoches a été adaptée et nous avons pu y ranger pas mal d’affaires (chargeurs,  batterie externe, appareil photo, monnaie, papiers….). Lorsque nous faisons des visites, nous les glissions facilement dans notre petit sac à dos pour les emporter avec nous. Pour ces sacoches que l’on accroche et décroche très souvent, je recommande d’investir dans du matériel de qualité et adapté. Personnellement les scratchs pour fixer les sacoches, ont fatigué au fil du voyage.
  • La tente : Nous avons hésité longuement à investir dans l’achat d’une tente légère de type “trekking” mais nous avons constaté que les tentes 2 places étaient trop petites par rapport à notre besoin. Nous voulions avoir assez de place pour mettre aussi nos sacoches à l’intérieur durant la nuit. Il aurait donc fallu que nous achetions une tente 3 places mais le poids des modèles que nous avons pu voir (dans notre budget) était toujours autour de 3 kg, soit le poids d’une vieille tente (type igloo) que nous avions depuis des années. Nous avons donc décidé de prendre cette dernière. 


  • Les sacs de couchage : nous avons pris un sac de marque Hi-Tek, assez chaud pour les nuits où la température est descendue en dessous de 10°C ( fin août/ début septembre les nuits sont fraîches près de la Loire ). Par contre, l’autre duvet, un Forclaz-Trek 500- 15°C a été très pratique pour tenir dans nos sacoches (car très compact) mais pas assez chaud quand la température a été inférieure à  15°C (comme indiqué sur l’étiquette me direz-vous…). Il s’agit sans doute d’une chose à laquelle je remédierais lors de mon prochain voyage ! Cependant, je ne me suis pas retrouvée glacée toutes les nuits, puisque lorsque nous louions des tentes bivouac dans les campings ( voir prochain article), des couvertures étaient souvent fournies ;-).
  • Le matelas : nous avons opté pour un matelas auto-gonflant 2 places . Celui-ci pèse le même poids que la tente (environ 3kg). J’ai donc transporté le matelas et mon mari la tente.
  • Le réchaud : nous nous sommes posés la question jusqu’au dernier moment s’il était nécessaire pour nous d’en prendre un. Finalement nous nous sommes décidés d’en acheter un pour nous permettre avant tout de pouvoir boire des petites boissons chaudes. Celui-ci était un premier prix et assez encombrant, n’étant pas spécialement convaincus de son utilité dans un premier temps. Résultat, nous avons utilisé notre réchaud matin, midi et soir ! (excepté quand c’était “resto” ). En effet, il était toujours agréable de pouvoir boire ou manger chaud (surtout en soirée) et de pouvoir cuisiner nos petits plats entre nous. Il pouvait être aussi très convivial de cuisiner entre  » baroudeurs », ayant chacun leur feu, sur les tables de pique-nique des campings par exemple (voir article sur Chaumont-sur-Loire).  

Attention à la capacité de la bouteille de gaz. Pour 10 jours, nous n’avions pris qu’une petite bouteille de 190g . Durant notre dernière soirée en camping, nous avons voulu cuire du riz et là…plus de gaz à mi-cuisson ! Nous profitons donc de ce blog pour remercier le sympathique couple d’allemand qui nous a prêté un réchaud bien plus léger que le nôtre ( comme ci-dessous) et équipé d’une bouteille de rechange !

Exemple de réchaud pratique à transporter

  • Les vélos : une fois encore nous avons voulu être prudents.  Nous avons donc acheté des vélos d’occasion et tous deux de marque d’enseignes de sport françaises. Les vélos, négociés auprès des vendeurs, nous ont coûté 140€ pour un VTC (bon état, quelques rayures sur le cadre) et 85€ pour un VTT (récent, presque neuf excepté les pneus). Pour les choix des vélos, nous voulions qu’ils soient légers avec des roues pouvant être équipées de pneus adaptés pour faire de la route comme du chemin. Je souhaitais un VTC ( pneus 29 pouces) pour la polyvalence, mon mari souhaitait un VTT pour la fluidité. Après 600 km parcourus, nous n’avons rencontré aucun problème mécanique avec nos vélos. Mon mari ( mesurant 1m85) aurait cependant souhaité un vélo de taille XL au lieu d’une taille L et des pneus 29 pouces au lieu de 26. 

attention : le choix de la taille du vélo est très importante. Pour ma part, mesurant 1m63, j’ai d’abord acheté un vélo de taille S que je trouvais très maniable. Après quelques essais, je me suis rendue compte que j’éprouvais un gêne au niveau des genoux lorsque je montais une côte avec. J’ai donc décidé de rechercher un modèle plus grand pour comparer. Effectivement, un VTC de taille M m’a vraiment mieux convenu ! Lorsque l’on est entre deux tailles de vélos, mieux vaut prendre la taille au-dessus (NB : j’ai revendu mon premier vélo sur le marché d’occasion très rapidement par la suite. Attention donc d’acheter au prix juste pour pouvoir revendre si besoin). 

Pour les accessoires, nous avons changé la selle pour une plus confortable et posé chacun une béquille légère et assez résistante. J’ai également ajouté des cornes à mon guidon (vers l’intérieur) pour changer d’appuis. Une sonnette et des lumières sont également des accessoires indispensables pour se signaler.

  • Les pneus : mon mari a changé ses larges pneus de VTT pour des pneus lisses de ville Schwalbe (26 X 1.5 40-559). Ils ont très bien tenus les 600 km bien qu’il n’était pas très à l’aise sur les chemins de forêts. 

Mes pneus n’étaient pas neufs mais encore en bon état lorsque j’ai acheté le  vélo. Nous nous sommes beaucoup questionnés sur le fait de les changer avant de partir. Résultat, au bout de 200 km, les pneus étaient sur le point de se déchirer. Le poids de mon chargement a certainement intensifié l’usure des pneus. Lorsque nous nous sommes rendus compte de cette tragédie, quelle ne fut pas notre chance de trouver un sympathique vendeur de cycles et de matériel, 5 km après , dans la charmante ville de Beaugency. Malgré une pénurie de livraison de matos en cette période , les Newton Max (700 X 45C 47-622)  ont font le job et ont su répondre à mes attentes. Moral de l’histoire : partir avec des pneus neufs ! 

  • La batterie externe : pour pouvoir recharger nos appareils,  j’ai hésité à acheter des panneaux solaires mais de nombreux articles sur le net indiquaient que la charge ne s’effectuait pas si la luminosité du soleil n’était pas  » franche « . Comme nous nous dirigeons vers l’Ouest, je doutais un peu de notre météo ( sans en préjuger ^^’). J’ai donc opté pour une batterie externe 20 000 mAh, capable de charger plusieurs appareils en même temps et en plusieurs fois ( 4 à 5 fois ). Celle-ci nous a été très utile pendant le voyage. Dans les campings, lorsque nous avons pris un emplacement simple pour tente, il n’y avait pas vraiment d’endroits où l’on pouvait laisser charger nos appareils sans surveillance et durant plusieurs heures. Cette batterie nous a donc bien servi surtout que nous nous servions de notre téléphone comme GPS.
  • La tablette : je ne suis pas une fan des outils numériques à gogo mais j’ai songé à me munir d’une tablette pour mes voyages afin de visualiser des cartes plus facilement mais aussi de disposer d’un écran plus grand qu’un smartphone pour des recherches ou des réservations par exemple. Après 2 semaines d’essai, j’ai vraiment apprécié pouvoir l’utiliser pendant. Ce n’est évidemment pas un outil indispensable, libre à vous de vous en munir bien sûr.



6- Repérage des points d’eau 

Nous avons chacun pris une gourde isotherme de 0.75L. Comme nous n’avions pas une grande capacité de stockage pour l’eau, il fallait nous assurer qu’il y ait suffisamment de points d’eau pour remplir régulièrement nos gourdes. J’ai donc élaboré une carte supplémentaire indiquant les points d’eau à partir des sites suivants : 

www.alltrails.com  (en zoomant fortement sur la carte) 

www.francevelotourisme.com/itineraire

https://www.eau-cyclisme.com/

(cliquer sur la légende ℹ️ puis sur « Points d’eau » pour les afficher)

extrait All Trails

Exemple sur All Trials

Le tracé de la carte indiquant les points d’eau est disponible ici :
version GPX
– version KML

Des informations pourront également être disponibles sur :

https://www.water-map.org/index.html

A suivre : Loire à Vélo – étape 1 à 3 de Nevers jusqu’à Orléans sur Loire avec de belles photos en perspective (prochainement !)

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